Selon cet ouvrage, 57% de l’eau d’Israël provient de l’extérieur de ses frontières de 1967, et 25% de ses ressources renouvelables des territoires palestiniens. Israël enregistre un déficit annuel en eau de 400 millions de mètres cubes depuis 1998.
La rétrocession des territoires palestiniens ne pourrait qu’aggraver la situation. Alors qu’un Israélien consomme en moyenne quatre foisplus d’eau qu’un Palestinien règne dans les territoires occupés, selon le livre, une inégalité de traitement entre les Palestiniens, facturé au prix de l’eau potable pour l’eau agricole (entre 1,8 et 2,1 shekels par mètre cube) alors que les colons bénéficient de tarifs particuliers (0,3 à 0,5 shekel par mètre cube).
Toujours selon le livre, les autorités militaires n’autorisent que les puits de 70 mètres de profondeur pour les Palestiniens (contre 350 mètres pour les colons.)
“Accepter les revendications palestiniennes reviendrait, pour Israël, à réduire ses ressources de plus de 20%…”, écrit Frédéric Lasserre. Ce qui serait très difficilement comblé par la technique du dessalement d’eau de mer pourtant mise en oeuvre avec succès par Israël.